Quelques critiques des "Madrigaux et sonates de Giovanni Zamboni"
"L’ensemble instrumental offre à lui seul une variété de timbres rarement réunis : archiluth, guitare baroque, harpe triple, clavecin ainsi qu’une basse de viole. En guise d’intermèdes, des transcriptions de madrigaux voisinent avec des sonates remarquablement interprétées par Marco Horvat à l’archiluth. Le quatuor vocal s'est mis au diapason esthétique en inscrivant ces madrigaux tardifs dans l'aurore du classicisme naissant, avec une palette de couleur volontairement énorme."
Classica - février 2016 - 4 étoiles, Jérémie BIGORIE
"Seul un Marco Horvat, de la confrérie rare des chanteurs-luthistes et défricheurs courageux, pouvait réssuciter cette œuvre. La belle chaconne s'offre une contrepartie à la guitare de Charles-Edouard Fantin, l'archiluth se dote de médiums et graves gouleyants. Olga Pitarch, Lucile Richardot, Jeffrey Thompson, Emmanuel Vistorky et une basse continue nourrie s’unissent dans une ferveur jamais policée, plus dramatique que sensuelle."
Diapason - février 2016 – 5 diapasons, Sophie ROUGHOL
"Les voix des solistes sont parfaitement ajustées. Chacune tient sa place et toutes sont remarquablement complémentaires. Manifestement, l’esprit d’équipe prévaut. Mais les talents individuels n’en sont pas pour autant occultés. Ainsi, Olga Pitarch tient fermement la ligne mélodique et domine quelque peu le « quatuor » de son timbre clair et sa forte présence. Emmanuel Vistorky est remarquable dans les graves et ponctue efficacement les passages les plus dramatiques. Jeffrey Thompson et Lucile Richardot se disputent un registre vocal assez proche, mais se complètent parfaitement, l’un dans les graves, l’autre dans les aigus. Instrumentistes et solistes montrent une incroyable capacité à recréer, par leur accord parfait, les différents états d’âme de l’amoureux transi et à nous les faire ressentir."
BaroquiadeS - 28/02/2016, Michel BOESCH (Article entier)
"Les voix sont riches, timbrées et parfaitement assorties, on sent dans les grandes vagues expressives un élan commun et l’habitude de chanter ensemble … Voici en tout cas un disque riche en cordes pincées : Charles-Edouard Fantin et Marco Horvat : théorbes, archiluths, guitares, Elisabeth Geiger au clavecin et Maria Christina Cleary à la harpe, qui a transcrit 2 madrigaux très appropriés pour son instrument. Pour les pièces de luth de Zamboni, Charles- Edouard Fantin a parfois composé de très heureuses contreparties et Marco d’élégants «doubles». Quant à l’Arpeggio de la Sonate VIII, il rappelle franchement Weiss ! Avec ces deux luthistes aguerris nous ne pouvons qu’être comblés de belles sonorités, de phrasés expressifs, et d’imagination fertile en continuo ! Et bravo à Marco Horvat, à la fois luthiste soliste et chercheur dans ce projet ! "
Société Française de Luth - Hiver 15/16, Pascale BOQUET